Synopsis.


Quelques années après avoir dominé Steelwater, le gang des Saints est devenu une véritable institution. Grâce a de judicieux investissements publicitaires, un des leurs, Johnny Gat, devenu une star de cinéma, les Saints sont devenu intouchables et mènent une vie de rois. Pour ne pas perdre la main, le chef des Saints, Johnny Gat et Shaundy décident d'aller braquer une banque. Ce qu'ils ignoraient, c'est que cette banque appartiens à une nouvelle organisation du crime appelée Le Syndicat. Le chef du syndicat kidnappe le groupe de Saints et exige 66% de leurs profits pour les laisser tranquilles. Bien entendu, les Saints refusent avec douceur et décident de mener une guerre sans merci contre le Syndicat, pour prouver a tous que personne ne s'en prends impunément aux Saints. Le champ de bataille sera la ville de Steelport, et la conquête sera rude.

L'avis de Meska.


Saints Row. C'est quelque chose. A la base, cette licence de chez THQ avait pour but de créer une licence concurrente à GTA. Et vous connaissez mon amour inconditionnel de GTA. (Oui, oui, je sais, j'ai pré-commandé GTA V, inutile de me le rappeler. Je me sacrifie pour vous.)Donc, bien entendu, je n'avais jamais touché aux deux premier Saints Row. Les histoires se résumaient à des guerres de gangs wesh gros bien ou bien? Rien dans mon style quoi. Mais en voyant que la licence n'arrivera jamais à concurrencer GTA dans le style, Volition studio, responsable de Saints Row, a décidé de faire prendre une tout autre voie pour son jeu. Saints Row serait bien un GTA like, mais dans l'absurde le plus total et le random WTF. On continue dans la guerre de gangs, mais on y rajoute des zombies, des armes décalées, des clones, de la manipulation génétique, et tout un tas d'ingrédients qu'on ne retrouve habituellement pas dans une grosse licence. C'était jouer a pile ou face, parce qu'un tel bordel dans un jeu, ça risquait fort de rebuter les joueurs. Et ça l'a fait. Pour certains en tous cas. Mais la majorité a adoré. Et franchement, il y a de quoi. Même moi qui suis réfractaire aux GTA like, j'ai simplement adoré ce jeu. Le fait d'y trouver de tout, et surtout du n'importe quoi et simplement délicieux. On va voir le détail, comme d'habitude.

Bon, soyons honnête hein, les graphismes sont carrément moisis. Les personnages et les véhicules sont modélisés grossièrement, les couleurs sont pétantes et criardes, comme par exemple les couleurs des gangs (carmin, vert pomme, bleu électrique, violet pétant...), sans compter les nombreux bugs visuels, de collision, le manque de fluidité. Franchement, il faut du temps pour s'y habituer, mais honnêtement, une fois qu'on s'y est fait, on y trouve un certain charme. Ces nombreux défauts font le charme du jeu, a tel point que Volition a fait exprès d'ajouter ce genre de défauts pour le futur Saints Row, comme marque de fabrique. Après tout n'est pas à jeter, les décors sont riches et correspondent parfaitement à l'ambiance du jeu, on peut aller d'un centre ville remplis d'hôtels de luxe aux bas quartier, en passant par une centrale nucléaire ou une zone dévastée par un incident chimique. Pas mal de diversité qui ne fait pas de mal au jeu. Pour la bande son, y a pas a se plaindre. Bon, on passera rapidement sur les sons des moteurs qui semblent avoir un nombre infini de vitesses, le défaut de pas mal de jeux où l'on retrouve des voitures. (On se souviendra de la Ducati 999 de Tomb Raider Legend, et de sa boite 999 vitesses). Pour les musiques présentes dans le jeu, Volition a investit pas mal d'argent car la bande son est très bien fournie et l'on retrouve de nombreux artistes, y compris des artistes français comme Tandem ou Médine.

Le scénario est relativement basique, mais l'histoire, qui commence sur des chapeaux de roues, s'avère au final un peu courte, et a tendance a partir un peu dans tous les sens. Fort heureusement, comme dans beaucoup de jeux en monde ouvert, Saints Row déborde d'objets cachés, comme des paquets de drogues, des sacs de fric, ou des poupées gonflables, et de missions secondaires parmi lesquelles on trouvera des fraudes a l'assurance, des nettoyage d'endroit, mais aussi des destructions a bord d'un char d'assaut, d'escorte au fusil a lunettes, ou du fameux jeu du professeur Genki où vous devrez aligner dans une arène pleine de danger des adversaire déguisés en homme sandwich ou en mascotte de football. Bref, du grand n'importe quoi, et on aime ça. Toutes ces quêtes permettent de doubler, voir de tripler la durée de vie de ce jeu, et il vous faudra une bonne quarantaine d'heures de jeu pour tout boucler a 100%, ce qui est plus qu'honorable. Le gameplay, lui, est très souple, et très agréable. La prise en main se fait rapidement, et la fluidité des mouvement donne un visuel plutôt bon. On notera quand même quelques bugs de collisions comme mentionné plus haut, mais pas de quoi vraiment gâcher le jeu. On notera également que la conduite des véhicule se fait tout en douceur, et l'on se surprendra des fois a passer plusieurs minutes a errer dans la ville sans autre but que de conduire en écoutant une station de radio que l'on aura sélectionné.

Il reste encore deux points que je souhaiterais aborder a propos de Saints Row The Third. D'abord la création de personnage. Dans le jeu, on joue le rôle du chef des Saints. Mais contrairement a pas mal de jeux ou le personnage principale est défini d'avance (Tommy Vercetti, Nathan Drake, et autres Lara Croft), ici, la création de personnage est libre, et particulièrement bonne. En effet, les options de personnalisation sont énormes. On peut choisir ses vêtements, ses bijoux, ses accessoires, ses tatouages, tout. Pour le personnage en lui même, la dernière fois que j'ai vu des options de création si poussées, c'était dans les Sims 3. Tout est personnalisable, de la coupe de cheveux a la profondeur du front, en passant par l'espacement des yeux et la hauteur du nez. Il existe même l'option sex appeal, qui correspond a la grosseur des boobs pour un personnage féminin, ou à l'imposance du paquet chez ces messieurs. Et si les possibilités sont énormes pour créer un personnage humain normal, (quoi que la taille maximum des boobs chez un personnage féminin défie les lois de la gravité), on peux également créer un personnage totalement random avec la peau en métal chromée, en or, ou bien créer un zombie qui s'exprimera (et ce même lors des cinématiques) en grognant et en hurlant. Ce qui me permet de rebondir sur le dernier point que je voulais aborder, c'est le contenu parfois loufoque du jeu, qui non content de vous placer dans une situation de guerre de gang, vous confrontera également aux forces gouvernementales, vous fera plonger dans une réalité virtuelle à la Matrix, ou vous mettra sur les bras une invasion de zombies dans un des quartiers de Steelport. Bref, une variété énorme, pour une durée de vie gigantesque.

Le trophée platine.


Comme c'est souvent le cas en monde ouvert, aucun trophée ne peut être manqué, car une fois l'histoire principale terminée, vous pourrez vous déplacer librement dans la ville pour y accomplir les missions secondaires qu'il vous manque. Cependant, deux trophées "Défense de la tour", et "Badaboum", correspondent a deux fins possibles pour la même missions, il vous faudra donc la recommencer deux fois pour obtenir le trophée platine. Sachez que tous les trophées, a l'exception de "Robin des voies", et "Totalement accro" peuvent être réalisés en multijoueur. Pour obtenir facilement le trophée, je vous conseille de procéder en trois temps. D'abord, l'histoire principale. Découvrez et savourez le jeu sans forcement vous préoccuper de tout ce qui est annexe. Une fois l'histoire bouclée, occupez vous des missions d'assassinat, qui peuvent être bugé si vous ne les faites pas maintenant. Les assassinats terminés, passez donc au contrôle de la ville. Pour ce faire, achetez toutes les propriétés, faites toutes les activités de gang, et prenez ainsi le contrôle de Steelport. Attention quand même avant de le faire a avoir terminé tous les défis nécessitant la présence des autres gangs en ville, car une fois la ville sous votre contrôle, les Saints seront les seuls gangs sur place, et il sera difficile (voir impossible) de croiser les autres (Voir le trophée "La Totale"). Quand vous serez devenu le maître incontesté de la ville, vous pourrez vous attaquer sereinement aux derniers trophées qui ne devraient plus vous poser de problèmes. Comme je l'ai dit plus haut, une bonne quarantaine d'heure seront nécessaires pour l'obtention du trophée convoité.

Note et résumé.


Saints Row, c'est le jeu qui a réussi un petit exploit, me réconcilier avec les GTA like. J'ai d'abord acheté le jeu sans grande conviction, et je me suis rapidement retrouvé a arpenter les rues de Steelport frénétiquement a la recherche de la poupée gonflable qui me manquait pour boucler ce défi, tout en m'arrêtant en chemin pour massacrer quelques zombies a bord d'un char d'assaut qui tire des rayons laser. Rien que cette phrase devrait vous donner une idée de ce qui vous attends dans ce jeu. Le concept s'éloigne donc du réalisme pour vous plonger dans l'absurde, et c'est rudement bon. Même si j'avais fait les premiers opus, le premier était a mon goût navrant, le second m'avait fait esquisser quelques sourires, mais le troisième, c'est carrément l'éclate. Si vous avez envie d'un jeu en monde ouvert ou le burlesque flirt avec la pègre, n'hésitez plus, et jetez vous sur Saints Row. Bon, ce n'est pas le jeu de l'année, certes, mais on y trouve tous les ingrédients nécessaires pour passer de bonnes heures de jeux, et le fait de pouvoir faire le jeu entier avec un ami en multi double simplement le plaisir. Je vais donc attribuer a Saints Row the Third la très bonne note de :

7/10


Synopsis.


Le monde a changé. Suite à une tragédie perpétrée par le Joker, les choses ont radicalement changées. Superman a décidé de prendre l'avenir de la planète en main. Ivre de colère contre le Némésis de Batman, il instaure la loi martial et se proclame dirigeant du monde. Les super héros prennent le pouvoir et les choix sont simple. Se soumettre, ou périre. Une sécession déchire les héros, et Batman prends la tête de la rébellion. Une lutte sans merci entre héros et vilains de l'univers DC s'engage alors, entrainant son lot de surprise, d'alliances improbables, et de révélations. La ligue des justiciers sera mise à mal et l'on pourra voir le coté obscure de certains super héros et la véritable nature de certains de leurs adversaires de toujours.

L'avis de Meska.


Injustice... Probablement le jeu qui m'a le plus tiraillé. D'un coté, Netherealm Studio. Du lourd. Du gros lourd. J'ai tous leurs jeux depuis la création du studio. De l'autre, DC Comics. Et c'est la qu'on fait ouille... Généralement, y a deux école. L'école Marvel, et l'école DC. Et je suis clairement de la première. Les deux seuls personnages de chez DC que j'adore (eux et leurs adjuvants/opposants) sont Batman, et Deathstroke. Fort heureusement, les deux sont présents dans le jeu. Mais également le héros pour lequel j'ai le plus d'aversion : notre cher Kal El, alias Superman. Le mec super ubber simplement parce que notre soleil est pas le même que son bout de caillou explosé qu'il s'appelle Krypton. Mais bon, les plus l'ont emporté, et j'ai finalement craqué pour ce jeu. Netherealm ne m'a jamais déçu, alors pourquoi est ce qu'ils commenceraient maintenant? Et la surprise est bonne. On trouve rapidement ses marques grâce à l'expérience des Mortal Kombat, le casting est vraiment impressionnant, varié, et très complet, le jeu est complexe, possèdent de nombreux modes solo pour des heures et des heures d'expérience, ainsi qu'un mode online qui pêchera par le manque d'équilibre entre les différents combattants, ce qui risquera de gacher un peu le plaisir. Mais les 240 missions du mode Starlab vous occuperons bien assez. Allez, on passe au test.

Graphiquement, on sent totalement la patte du papa de Mortal Kombat. Les combats sont en 2D vue de coté. Les personnages sont magnifiquement bien modélisés. On note quelques bugs de synchronisation image/son a certains moments dans les cinématiques, mais c'est assez rare, et ça ne gâche en rien le plaisir. Les décors sont très riches, et variés, utilisant comme dans tous les jeux de combats une arène spécifique a chaque combattant, ou presque tous les éléments  peuvent être utilisés pour massacrer son ennemi, et est totalement destructible. De plus certains niveaux possèdent des transitions qui permettent d'envoyer valdinguer votre opposant à travers des immeubles, des toits, des châteaux d'eau, pour l'emmener vers une nouvelle zone de combat ou l'on pourra de nouveau tout détruire. On ressent bien le coté sombre propre à DC, et tout semble recouvert d'un voile noir. On y rajoute l'aspect prise de pouvoir totalitaire de superman, et on obtient un visuel vraiment intéressant. Niveau son, pas grand chose à redire. L'ambiance sonore est bonne, les voix sont familières des dessins animés de notre enfance, les impacts des coups sont bien synchros et font ressortir le coté combat de titans. La cohésion entre l'image et la bande son est très fluide, et nous plonge rapidement, et facilement dans le jeu. Assez pour le terminer d'une traite (avec une demi douzaine d'heures de sommeil au milieu).

Concernant le gameplay, c'est très simple. Encore une fois, on sens l'influence Mortal Kombat. Coup de pied, coup de poing, faible ou fort, et quelques combinaisons. On rajoute une barre de super, quelques QTE, on mélange, et on obtient un gameplay très instinctif, et relativement simple, mais qui donne des résultats assez surprenants et efficaces. Certaines phases d'opposition, survenant sous certaines conditions, vont permettre aux joueurs de "parier" une certaine dose de leur barre de super. Celui qui en aura sacrifié le plus prendra le dessus dans un enchainement de folie visuellement spectaculaire. Mais au final ça n'arrivera que rarement, et la plupart du temps déclenché par l'intelligence artificielle. Le décors est utilisable pour défoncer avec encore plus de férocité votre adversaire. Lancez lui un missile qui trainait, balancez le sur un super robot de combat qui jouera au ping pong avec vous en utilisant votre pauvre adversaire en guise de balle, ou placez lui la tête juste derrière un réacteur de vaisseau lancé à plein régime. En résumé, du très lourd, de la démesure, et on adore ça. Coté scénario, là encore deux écoles. Ceux qui ont lu les Comics, et qui verront que le scénario ne tiens pas debout (j'aurais pas du tant lire étant enfant), et ceux qui ne les auront pas lu, et pour qui tout peut sembler cohérent. Mais dans l'ensemble c'est relativement bien foutu, et on se laisse facilement prendre à l'histoire. Pour ceux qui souhaitent un jour lire les DC comics, je vous suggère de passer directement au chapitre concernant le trophée platine, car le paragraphe suivant risque de vous spoiler une bonne partie de l'histoire (et du jeu aussi).

Bon, le scénario est simple. Superman pete un plomb et décide de prendre le pouvoir de la terre (rappelons quand même que c'était sa mission première en arrivant sur terre. Il est un peu lent le Kal El). Et en gros c'est marche ou crève. Les super vilains rejoignent superman avec plaisir puisque fatalement ça sert leur ambition secrète. Certains héros les rejoignent plus par peur de l'Homme d'Acier qu'autre chose. D'un autre coté, Batman, lui, mène la rébellion et rassemble quelques héros à ses cotés (et même certains vilains). Et tout ce beau monde se met sur la gueule régulièrement. Alors oui, c'est un scénario plus que suffisant pour un jeu de baston, mais il y a une grosse incohérence. Je m'explique. Vous le savez, que ce soit Marvel ou DC, les personnages sont dans le même monde. Ainsi, comme Spiderman agace sans arrêt Wolverine, Superman, Shazam, Batman, Flash, ou Green Arrow cohabitent, se connaissent, vont se boire des apéros ensembles etc... Ce cher Kal El, refusant son destin de conquérant de la terre, (Jor El l'a envoyé sur terre pour soumettre l'humain à la base). Il savait dont qu'un jour, il finirait par péter un câble. Et le meilleur ami de Clark Kent c'est?.... Et bien Bruce Wayne. Clarck a donc donné à Bruce le moyen de l'arrêter. De la Kryptonite, avec pour mission de le stopper s'il arrivait qu'il perde la raison. Du coup, tout ça rends le scénario d'Injustice caduc. Au moindre signe de folie, Batman serait venu, et lui aurait donnée la fessée du siècle avant de l'envoyer dans sa chambre. Mais bon, comme je l'ai dit plus haut, cette petite entorse scénaristique ne dérangera que les joueurs qui auront au préalable lu les Comics.

Le trophée platine.


Vous êtes prêts pour l'enfer? Asseyez vous, détendez vous, prenez un stock de manette parce que vous risquez d'en rage destroy plus d'une, et lancez le jeu. Pour avoir le platine, il vous faudra 50 trophées. 49 d'entre eux sont relativement simple à obtenir. Certains très long, comme atteindre le niveau 100, mais bon, il suffit de jouer, d'autant que même en versus, vous gagnez de l'expérience, donc invitez des amis, et mettez vous sur le coin de la gueule. Mais le dernier... Victoire thématique... Ce trophée vous demande de terminer tous les différents mode arcade. Je m'explique : vous avez le mode arcade classique, un perso, dix combats, fin du mode. Et vous avez 19 autres modes arcades qui imposeront certaines contraintes, comme commencer chaque combat avec un handicap de vie, être obligé de faire une combo pour gagner, etc... Mais il existe deux modes, "Le max", et "Grand chelem", qui vont vous donner des sueurs froides.Le max vous demandera de gagner les dix match sans en perdre un seul et ce en difficulté maximale. Dans cette difficulté, l'IA est un dieu. Elle bloque presque tous vos coups, et vous envoie des combos de malade mental dans la tête. Grand chelem est le plus compliqué de tous. Vous devrez vaincre les 24 personnages du jeu, sans mourir une seule fois, avec une IA évolutive qui deviendra de plus en plus dur, (c'est dur hein? c'est pas fini), et pour ce faire, vous n'aurez qu'UNE SEULE barre de vie! Vous ne regagnerez de la vie qu'à certaines conditions, comme en réalisant des combos, des transitions, des interactions avec le décor, ou avec vos victoires. Mais cela reste d'une difficulté démentielle et seule l'élite des joueurs y parviendra. En plus avec les gros écarts de puissance entre les différents personnages, votre seule chance d'y parvenir sera de jouer avec Dommsday ou avec Hawkgirl et de spam sans arrêt la même combo, en priant pour que l'IA de na bloque pas. Une fois que vous aurez eu ce trophée, le reste ne sera qu'une formalité.

Note et résumé.


Et bien voyez vous, ce jeu m'a permis de faire la paix avec Superman. Déjà parce qu'il ne porte plus son slip par dessus son pantalon, et aussi parce que le jeu montre que Kal El a un coté super badass, ce qui change de l'aspect nian nian marshmallow qu'on nous à donné de Superman jusqu'à maintenant. Outre les héros très connu, le jeu nous permet aussi de connaitre des personnages moins connu de l'univers DC, comme Hawkgirl, Shazam, Solomon Gundry, Cyborg, ou même le mal aimé Aquaman. Le scénario exploite bien tous les personnages qui ont tous reçu un petit lifting au niveau des costumes qui ne ressemblent plus simplement à des pyjamas multicolores en spandex à la mode catcheur mexicain, (Grand respect pour les Luchadores quand même) et nous retrace à chaque fois la petite histoire qui permet de resituer les protagonistes. Comme je le disais plus haut, le multijoueur sera un peu entaché par le déséquilibre de puissance entre les personnages, mais le mode solo est tellement riche qu'il permet de contre balancer ce problème. Je dirais qu'Injustice est un excellent jeu pour occuper vos soirées en solitaire, et qu'il est encore meilleur entre amis, à se foutre joyeusement sur la gueule de manière totalement absurde, avec des coups spéciaux totalement démesurés (Aquaman passe même pour un barbu tellement son special finish est badass), le tout saupoudré de boissons et de chips pour caler les estomacs des combattants. Même quelqu'un qui ne serait pas fan de DC y trouve facilement son compte, et le jeu reste très plaisant. Le problème du multi entache un petit peu la note, mais Injustice s'en sors quand même avec la notre très honorable de :

7/10



Synopsis.


Tokyo, dans un futur proche. L'humanité a totalement disparu de la planète brutalement, et sans explication. Petit à petit, la nature a repris ses droits sur la ville. La flore a envahie les rues et les immeubles, les constructions se sont effondrées, les animaux se sont évadés des zoos, ont quittés les appartements de leurs maîtres pour retourner à l'état sauvage. Les anciens chiens de compagnie cohabitent avec les lions. Les vaches se promènent parmi des troupeaux d'autruches. Dans ce monde redevenu une jungle impitoyable, un seul objectif, survivre. Nourrissez vous. Reposez vous. Evitez les nuages pollués. Contrôlez des territoires et charmez une compagne pour vous reproduire. Que le plus fort gagne.

L'avis de Meska.


Personnellement, j'ai une grosse marotte. Je ne supporte pas les jeux dématérialisés. Ma soif de collection me pousse a sans cesse acheter le jeu avec sa boite et son CD. Mais toute règle dispose de son exception. Et Tokyo Jungle est cette exception. Après avoir hésité pas mal de temps, je me suis lancé et j'ai acheté ce jeu, puis je l'ai téléchargé. Tokyo Jungle, c'est un OVNI du jeu vidéo. On a vu naître des tonnes de simulation. Simulation de vol avec les Ace Combat. Simulation de conduite avec les Grand Turismo. Simulation de vie avec Les sims. Tokyo Jungle, c'est une simulation de vie animale. Le synopsis est simple. Le jeu immédiatement immersif. Et ce qui aurait pu être un vrai flop est devenu un jeu au succès fracassant de par son originalité, son coté innovant, et sa simplicité mêlée à sa complexité. Pourtant, lorsque l'on s'arrête aux cinq premières minutes de jeu, il faut bien avouer que c'est loin d'être gagné. Mais il faut toujours persévérer (souvenez vous ma review de Red Dead Redemption, je l'ai détesté au début, et c'est maintenant un de mes jeux préférés). Allez, on passe à l'autopsie.

Commençons par les graphismes. Et bien franchement, c'est décevant. Ce jeu est sorti alors que la PS3 existe depuis déjà plus de cinq ans. Quand on a l'habitude de voir des graphismes tels ceux de Skyrim, Metal Gear Revengeance, ou Tomb Raider, on prends une bonne claque en lançant notre première partie. Au mieux, on retombe a des graphismes de la première année de la PS3. Au pire, on régresse jusqu'aux derniers jeux de la PS2. Les modélisations des animaux sont assez grossières, les décors sont figés, la réutilisation des mêmes modèles avec un simple changement de texture pour différentes espèces, rien de bien fantastique. Alors attention, je ne dis pas que les graphismes sont mauvais, ni que le jeu est moche. Disons que l'on aurait pu s'attendre a mieux pour un jeu récent, en comparaison à ce qui est sorti au même moment. Concernant la bande son, c'est mitigé. L'ambiance sonore y est.Mais elle aurait pu y être encore plus. On déplorera le fait de ne pas être assez immergé dans la jungle urbaine. Les cris de certains animaux (je pense au Buffle par exemple) sont très vite énervants, sachant qu'ils pousseront leur magnifique beuglement dès que vous allez manger. Au final ça devient vite agaçant, et on a trop rapidement tendance à baisser le son et allumer notre lecteur de musique pour profiter d'une vraie bande son.

Mais réjouissez vous, tout n'est pas tout moche et inaudible. La preuve ici. Deux modes s'offrent à vous. Survie, ou le but sera de simplement de survivre le plus longtemps possible, l'environnement devenant de plus en plus hostile, et histoire, où à travers le regard de plusieurs animaux, vous allez découvrir ce qui est arrivé aux humains, et pourquoi ces derniers ont tout simplement disparu du jour au lendemain, laissant le monde entre les mains de la nature. Là ou c'est très bien pensé, c'est que vous allez devoir alterner ces deux modes. Le scénario sera segmenté en plusieurs chapitre. Et pour débloquer le chapitre suivant, vous devrez effectuer une partie en survie, et trouver des cartes mémoires qui contiennent les secrets de l'histoire des humains avant de jouer un nouveau segment, et ainsi de suite jusqu'à la fin de l'histoire. Le scénario est simple, mais vraiment prenant, et à la fin de chaque chapitre on ne veux qu'une chose, c'est foncer en survie pour revenir au plus vite découvrir la suite. Certaines épreuves auxquelles vous serez confronté seront simples à surmonter. D'autre vous demanderont de nombreux essais et présenteront un bon challenge. Le coté survie lui réveillera le coté collectionneur de certains. En effet, lors de vos premières parties, vous n'aurez accès qu'a très peu d'animaux. Chat, loulou de Poméranie, poussin, biche... Chaque partie de survie vous proposera de nombreux défis que vous pourrez remplir ou non selon vos envies. Cela peut aller de manger un certain nombre de fois à marquer votre territoire en passant par attaquer d'autres animaux. Mais chaque race possèdera un défi spécial qui vous permettra de débloquer la race suivante. De plus en plus gros. De plus en plus puissant. Accédez aux lions majestueux, aux vénérables éléphants, mais aussi aux chiens cybernétiques et autres dilophosaures.

Survivre dans la jungle ça peut sembler simple hein? Surtout quand on est un tigre à dents de sabres, ou un éléphant? Rien ne peut effrayer un dinosaure, ou perturber le calme d'un crocodile? Vous allez vite déchanter. Si la prise en main du jeu est enfantine, la difficulté va vite venir a bout des plus coriaces d'entre vous. Deux chois s'offrent à vous. Carnivore, ou herbivore. Prédateur, ou proie. Mais même les meilleurs prédateurs sont bien souvent eux même traqués par plus gros. Et si ce n'était que la chaîne alimentaire. Vous allez devoir gérer la nourriture qui se fera de plus en plus rare. Vous allez devoir prendre le contrôle de territoires et trouver une femelle pour vous reproduire, et ce afin que votre animal de meurt de vieillesse, vous allez devoir explorer la ville, et ses dangers, vous faufiler dans les égouts, et faire face aux résidus de pollution, derniers vestiges de l'humanité, et ce sans compter aux épidémies de maladies, aux crises de folies de troupeaux entiers (tout le monde se souviens ce que les gnous ont fait a Mufasa dans le roi lion n'est ce pas?). Tokyo Jungle est un jeu vraiment compliqué. Le problème, c'est qu'il est des fois trop compliqué, à tel point qu'on peut penser que l'intelligence artificielle s'acharne contre nous pour nous faire perdre le plus vite possible. Cependant pas de panique. La mort dans ce jeu n'est pas une fin. En effet, chaque génération passée dans le jeu vous octroie des bonus permanent pour la race, que vous conserverez pour votre prochaine partie avec cet race. L'évolution génétique est en marche, et bientôt votre poussin pourra tenir tête aux lions! On y crois. Mais Tokyo Jungle est avant tout un jeu de scoring, et le désire de survivre le plus longtemps possible nous fera relancer une nouvelle partie très rapidement.

Le trophée Platine.


Même si le jeu comporte des trophées, il n'a pas de trophée platine. Vous trouverez ici 9 trophées de bronze, 3 d'argent, et 1 trophée d'or. Si la plupart tomberont naturellement au cours de vos parties, d'autres seront vraiment dur à obtenir, et nécessiteront une optimisation de vos animaux et la mise en place d'une vraie stratégie de jeu, notamment le trophée Roi de la jungle, qui vous demandera en une seule partie de survivre pendant au moins 100 ans, ou bien Bourré de talents, qui vous demandera de remplir en une seule partie la totalité des défis qui vous sera proposé. Le trophée Fashionista, vous demandant de vous équiper d'une panoplie complète vous obligera à prendre un animal précis qui, en récompense de défis, vous donnera un équipement d'une panoplie, comme par exemple le Panda qui pourra s'équiper des vêtements d'écolières, la panthère et sa tenue de ninja, l'autruche et sa panoplie de célébrité, ou bien la mascotte du jeu, le loulou de Poméranie, et sa tenue d'animal de compagnie. Le reste des trophées ne présentera pas de difficultés, et vous les débloquerez durant les trophées cités plus haut, ou sans même vous en rendre compte.

Note et résumé.


Tokyo Jungle est un extra terrestre dans le monde vidéo ludique, et je pense qu'il ne souffre pas de demi mesure. Soit on adore, soit on ne vois pas l’intérêt. Mais si tant est qu'il réussisse à avoir votre curiosité, si ce n'est votre attention, je vous promet de bonnes heures d'aventure, et je vous assure que si vous vous laissez prendre au jeu, vous serez angoissé si vous devez vous déplacer de nuit, de peur de tomber sur un prédateur, vous deviendrez un maître de la chasse ou de la cueillette, vous vivrez jungle, vous serez jungle. Je tiens quand même à parler brièvement du mode multijoueur qui permet de jouer a deux sur la même console pour doubler le plaisir, mais qui présente plusieurs inconvénients, comme l'obligation des deux animaux à rester ensembles, l'obligation d'alterner les prise de territoire pour la reproduction, et la disparition de la nourriture deux fois plus rapide. Mais cela n'empêchera pas de passer de bons moments, seuls ou avec un ami, et comme tous les jeux de scoring, il faut aimer les jeux qui n'ont pas vraiment de but autre que faire le meilleur résultat possible en fin de partie. Un bon jeu dans l'ensemble, qui aurait pu être magnifique, mais qui malheureusement ne sera que très bon, et qui mérite donc la note de :

7/10


Synopsis.


La fin du monde est proche. Une terrible menace plane sur la terre avec la date fatidique du 21 décembre 2012. Pour comprendre et combattre cette menace, Desmond doit de nouveau entrer dans l'Animus, et explorer les souvenirs d'un autre de ses ancêtres qui pourrait détenir la clé du salut pour l'humanité. Il rejoindra cette fois la seconde moitié du XVIII° siècle, dans la peau de Connor Kenway, un jeune homme né d'un père Anglais et d'une mère Amérindienne, élevé dans la tribu Mohawk de sa mère. Alors qu'il mène une enfance heureuse, son village se retrouve un jour attaqué par des soldats coloniaux qui massacrent tout le monde et incendient le village. Ivre de vengeance, Connor va rejoindre un vieux chef de domaine, Achille Davenport, ancien membre de la confrérie des Assassins, qui lui enseignera les arts de la mort et le formera pour qu'il assouvisse sa vengeance, et mène la rébellion qui conduira à l'indépendance des Etats Unis d'Amérique.

L'avis de Meska.


Ce n'est pas souvent que j'ai l'occasion de traiter un jeu récent. Entre 60 et 70€ par jeu neuf, je peux m'acheter entre 3 et 4 jeux d'occasion, mais bien plus vieux. Mais certains bijoux ne souffrent aucun délais d'achat. C'est le cas d'Assassin's Creed III. Tellement peu de délais que je l'avais quelques jours avant la sortie officielle. La seule raison qui fait que la review n'arrive que maintenant, c'est ma manie de faire toujours les choses dans l'ordre et donc le désire de vous donner les reviews de Brotherhood et Revelation avant de faire AC3. Ce qui explique que ce blog prends des airs de confrérie d'assassins en ce moment. Enfin assez parlé de moi, parlons du jeu. Durant toute la campagne marketing, j'avais très peur. Passer d'Altaïr à Ezio, c'était pas encore très compliqué. Mais Ezio. Bon sang on l'a vu grandir. On le suis depuis son adolescence jusqu'à ses soixante ans. On a vécu avec lui, on a ris avec lui, on a souffert avec lui. Alors passer d'Ezio à Connor, c'était pas gagné. Mais c'était sans compter sur le génie d'Ubisoft. On change de lieu, on change d'époque, on change de genre. Au revoir le glamour et la séduction a la Florentine, et bonjour le sauvage et la soif de liberté des Colonies Américaines. La transition se fait tout en douceur, et avant que l'on ne puisse s'en rendre compte, on est pleinement dans la peau de Connor. Laissez moi sortir mes instruments chirurgicaux, et disséquons ce jeu.

Les graphismes sont d'une beauté exceptionnelle. On est plongé dans l'Amérique coloniale, sauvage. Boston, New York, et même les forêts (oui a l'époque y avait encore des forêts entre Boston et New York) ont un rendu superbe. On avait eu droit à un dépaysement avec la Constantinople de Revelation, là on a carrément droit a un magistral bond temporel pour changer de style architectural. Les détails sont omniprésents, tout est vivant, agité, pour rendre l'immersion encore plus totale. Personnellement, je l'ai platiné quelques jours à peine après l'avoir eu, je rencontrait donc pas mal de bug de collisions, de texture, ou de synchronisation, mais des patchs sont sortis depuis et tout va beaucoup mieux. Coté sonore, on prends la tangente. Tous les Assassin's Creed précédent étaient gérés pour la musique par Jesper Kyd, compositeur Danois qui excelle dans la BO de jeux vidéos. Mais cette fois, c'est Lorne Balfe qui nous en met plein les oreilles. Si ce nom ne vous dis rien, pensez à Hans Zimmer. Tout le monde connais n'est ce pas? Et bien a chaque fois que Zimmer a travaillé, Balfe n'étais pas loin. Il a bossé notamment sur les musiques des Batmans de Nolan, et du Da Vinci Code. Et on ressent bien le changement. On a droit a une bande son plus moderne mais tout aussi plaisante que les opus précédents. Concernant les doublages des personnages, ce sont nos cousins Québecoise qui ont hérités de ça. On ne reconnaitra malheureusement aucune voix très connue. (Sauf peut être des gens qui piratent sournoisement les films en version Québecoise, qui reconnaitrons éventuellement la voix de Robert Dawney Junior, ou de Prometheus).

Le scénario. Ha seigneur le scénario. Pour ma part, je suis passionné d'histoire, et particulièrement de l'histoire des États Unis que je connais sur le bout des doigts. Alors j'attendais ce jeu au tournant. Et je suis délicieusement ravis. Quel bonheur d'être acteur de moments historiques qui ont forgé l'Amérique. La guerre de Sept Ans. La Boston Tea Party. La bataille de Lexington. La bataille de la baie de Chesapeake. Des moments grandiose que je rêvais de pouvoir jouer dans un jeu vidéo. Mais je m'emballe un peu. Le scénario est très bien agencé. On commencera les premières séquences ADN non pas avec Connor, mais en interprétant un autre personnage du nom d'Haytham. Les premières séquences servirons de tutoral, et la transition avec Connor qui sera le personnage principal se fera de manière très fluide. Le scénario n'hésite même pas à casser du sucre sur le dos des sacro-saints pères fondateurs. On y rencontrera des têtes célèbres comme Georges Washington, le Marquis de Lafayette, et même Benjamin Franklin. Un vrai régal. D'autant qu'après les déceptions de Revelation concernant justement les révélations, dans ce chapitre on est gâté, et ça, ça fait plaisir. On apprends pas mal de choses sur la confrérie, sur les Templiers, et sur la race ancienne. Concernant la durée de vie, elle est fidèle aux Assassin's Creed. Comptez une bonne vingtaine d'heures de jeu si vous tracez dans l'histoire, et au moins le double pour boucler le solo a 100%. Rajoutez le multi classique, et un nouveau mode multijoueur coopératif, et vous obtenez de quoi vous occuper jusqu'aux prochains DLC.

Ubisoft nous avait fait une sale surprise avec Revelation. A part la lame crochet, et les tyroliennes, on n'avait pas eu de grande nouveauté. De prime abord, on redoute la même chose. Haytham n'apporte rien de nouveau. On constate quand même l'apparition de la météo avec ses effets. Par exemple, il est beaucoup plus lent de marcher dans la neige que sur un chemin sec. Les orages sont très violents et réduisent grandement la visibilité. Puis arrive Connor et c'est le festival. D'abord, ce qu'on attendais tous. Les arbres! On peux grimper aux arbres, sauter d'une branche à l'autre, parcourir la forêt comme le plus agile des chasseurs. Et un florilège de nouvelles armes. D'abord la lame secrète qui dispose maintenant d'un système rotatif la transformant en dague. Le tomahawk. Les mousquets. Et la dague à corde qui vous donnera des airs de Predator Yautja. De même que vous ne portez plus d'armure, rendu obsolète par l'apparition des armes à feu. Vous disposez seulement de tenues qui ne font que changer l'aspect visuel de Connor, sans apporter de protection. Les revenus d'argent sont désormais fournis par votre domaine sur lequel vous devrez faire venir des artisans, et ouvrir des routes commerciales. La chasse est une nouvelle activité qui peut se montrer très lucrative, mais malheureusement assez répétitive. La plus grosse nouveauté reste l'apparition des bateaux, et de batailles navales époustouflantes digne de Pirate des Caraïbes (dont l'époque n'est pas très éloignée d'ailleurs). Une autre nouveauté consiste en la possibilité de jouer a quelques vieux jeux de société avec différents PNJ, vous permettant ainsi de gagner quelques dollars supplémentaires.

Le trophée Platine.


Comme presque tous les Assassin's Creed, un platine assez simple à avoir. D'abord le multijoueur. Comme dans l'opus précédent, vous devrez atteindre le niveau 20. Avec le nouveau mode coopératif, si vous tombez sur de bons co-équipiers, ce ne sera qu'une formalité. Les autres trophées multijoueur sont très simples à avoir. Seul "la vérité surgira" sera plus long, mais vous l'aurez sans vous en rendre compte avant d'atteindre le niveau 20, à condition de vous concentrer sur les assassinats aériens, et sur les meurtres multiples. Pour le solo, comme d'habitude, commencez par boucler toutes les séquences avec 100% de synchronisation, ce qui vous oblige a remplir tous les objectifs optionnels, ce qui est chiant, mais pas insurmontables. Occupez vous ensuite de toutes les missions secondaires pour votre domaine, relevez les défis des différents clubs, entrainez vos recrues pour en faire de vrais Assassins, et surtout, assez chiant, explorez toute la carte. C'est un gros point noir. Les points d'observations ne vous débloquent pas toute la carte, vous devrez faire le reste à pied ou à cheval. Le trophée "Témoin oculaire" vous demandera d'être au bon endroit au bon moment. Je l'ai eu complètement par hasard. Le trophée "Joueur dans l'âme", qui consiste a gagner une partie de Fanorona, de Morris, et de Boulingrin en expert sur le domaine vous posera le plus de problèmes. Soit vous trichez un peu en vous aidant de programmes externe de jeu trouvable sur internet, soit vous devez vous entrainer pour devenir une bête dans ces trois jeux, parce que l'IA est sacrément forte. Enfin, pour "Un homme extraordinaire", vous devrez attendre d'avoir tous les artisans sur votre domaine, et les observer travailler aussi souvent que faire se peut.

Note et résumé.


Assassin's Creed III était très attendu. Et quand on vois le résultat, et bien on constate qu'Ubisoft ne s'est vraiment pas moqué de nous. Le jeu est grandiose. On se rapproche de plus en plus de l'époque contemporaine, tout en conservant cet esprit codifié des confréries secrètes de l'époque, et des guerres clandestines entre assassins et templiers. L'époque et le contexte historique se prête superbement bien au jeu, et l'on vis de l'intérieur la révolution Américaine, comprenant que les pères fondateurs n'étaient pas non plus des anges. Les innovations sont bien présentes, et on constate une réelle évolution technologiques par rapport aux précédents. Le rythme est soutenu, et les scènes d'action et de batailles donnent un résultat digne de grandes production Hollywoodiennes. On s’attend même à sentir les embruns de la mer lorsque l'on se tiens a la barre de l'Aquila pour des batailles navales épiques. De plus, la sortie combinée avec Assassin's Creed III Liberation, sur PS Vita (faudra que je pense a m'acheter cette console un jour) donne une seconde dimension au jeu lorsque l'on suis les deux histoires de concert. Assassin's Creed III s'impose comme un monument de la saga, un must have qui trouvera sans doutes une place d'honneur dans votre collection. Il mérite la note excellente de :

9/10


Synopsis. 


Après être tombé dans le comas et placé d'urgence dans l'Animus, Desmond se trouve face au sujet 16. Il apprend que son esprit est désolidarisé de son corps, ce qui arrive lors d'une trop grande immersion dans l'animus. Afin de rejoindre son corps, Demond devra trouver le point de jonction dans le temps où ses ancêtres et lui même se trouvent réunis. Il se lance alors de nouveau dans la vie de ses aïeux. On retrouve alors Ezio, qui après avoir défait la dynastie des Borgias, se lance sur les traces d'Altaïr pour découvrir le plus grand secrêt de la confrérie. Il fera alors voile vers Constantinople, et rejoindra l'antique refuge de la confrérie, la citadelle de Massyaf, mais les templiers sont déjà sur place. On retrouvera également Altaïr à la fin de sa vie, cherchant à protéger la pomme d'Eden et ses terribles pouvoirs.

L'avis de Meska.


Voila donc le second spin off d'Assassin's Creed II. Voir même un cross-over avec Assassin's Creed I, car dans cet opus, nous pourrons jouer avec Desmond, Ezio, mais aussi avec Altaïr. Si le Brotherhood nous avait apporté pas mal de nouveautés, comme les mouvement de pur badass, la possibilité de recruter et d'entraîner des assassins, un multijoueur, et pas mal de secrets dévoilés, Revelation, lui, n'apporte franchement pas grand chose, a part le plaisir de retrouver un Ezio de la cinquantaine bien tassé, mature, et plus charismatique que jamais. On est également content de revoir un Altaïr qui ressemble un peu plus à un assassin que dans le premier volet. Et un Desmond totalement inutile sur le coup. (J'y reviendrais). Malgré le plaisir que l'on a à retrouver nos assassins favoris, et l'émotion de les voir vieillir, il est vrai que ce volet aurait pu être supprimé de la saga sans porter grand préjudice au reste des jeux. Les éléments d'informations présentés auraient pu être distillés dans Brotherhood et dans Assassin's Creed III. Le jeu reste néanmoins très plaisant. La prise en main est d'autant plus aisé que les contrôles restent les mêmes que dans Brotherhood. Allez, allons décortiquer ce bébé.

Les graphismes ont toujours été les points forts de la saga Assassin's Creed. Et bien Revelation ne déroge pas à la règle. Les graphismes sont magnifiques. De plus, Constantinople et son exotisme sont a mon goût la nouveauté qui permet de ne pas avoir l'impression de se trouver dans une simple copie de Brotherhood. Les armures et les armes d'inspiration Perses apportent une belle originalité et change du style purement Italien. Si je dois trouver un reproche, ce sont les yeux des personnages. Ils ont tous des yeux extrêmement brillants, qui donnent l'impression que tous les protagonistes ont fait un usage trop abusif de la force comme les seigneurs Sith. La bande son est, comme d'habitude à la hauteur des graphismes, et l'immersion est totale. Les musiques d'ambiance s'intègrent toujours aussi bien aux situations, les bruits d'environnement toujours aussi bien faits, et les doublages français sont ceux dont on se souviens tous. Personne n'a changé de voix en cours de route. Même Altaïr, bien que beaucoup plus agé, garde sa voix suave de Jack Sparrow.

Il faut bien parler du scénario, même si j'aurais préféré éviter. Assassin's Creed Revelation. Revelation. On s’attend a avoir des tas de réponses aux questions posées dans les opus précédents. Et bien nenni. Je ne dirais pas que le scenario est nul, mais le titre nous promet beaucoup de choses, alors qu'en fait, il en est comme ses grands frères. A savoir quelques révélations dans les 20 dernières minutes, mais qui soulèveront deux fois plus de questions. Un gros plus pour les séquences avec Altaïr. Même si le premier Assassin's Creed n'était pas le meilleur de la série, on retrouve avec grand plaisir Altaïr, et j'ose dire qu'il m'avait beaucoup manqué. On vois maintenant en lui un papy au passé glorieux et héroïque, le grand père qu'on rêverais d'avoir, mais néanmoins un personnage sensible et très émouvant. Et sans spoiler, la dernière séquence que l'on joue avec le maître de l'ancienne confrérie m'a réellement tiré une larme. La durée de vie, elle, est dans la lignée de ses prédécesseurs. En plus du scénario d'une durée très satisfaisante, le jeu regorge comme d'habitude de quêtes annexes, de donjons secrêts, et d'une tonne de collectibles éparpillés à travers le monde. Un multijoueur très élaboré, le meilleur de la saga, viens compléter parfaitement le tout.

Le gameplay de Revelation, c'est un peu la douche écossaise. On a droit a de l'innovation. La lame crochet donne l'impression d'apporter une nouveauté, mais on se rends vite compte que ce n'est qu'un substitut au gantelet que l'on avait dans Brotherhood. La possibilité de fabriquer des bombes est assez sympa, et permet de bien personnaliser ses approches en fonction de la situation. Malheureusement on en viens vite a utiliser sans cesse les mêmes bombes, par flemme, ou simplement en prenant les plus puissantes (Je n'ai utilisé la bombe a pièces que pour la réalisation d'un trophée par exemple). Le système de défense de repaires donne un mini jeu bien sympathique de tower defense et met à l'épreuve votre sens de la stratégie. Les phases de jeu avec Desmond, en revanche, sont d'une nullité extraordinaire. On se retrouve en FPS, à la Modern Warfare, avec pour seul capacité de pouvoir faire apparaitre des blocs sur lesquels évoluer. On se déplace dans un environnement qui n'est pas sans rappeler Tron, le tout pour découvrir quelques éléments de l'enfance et du passé de Desmond. Les révélation sont intéressantes, mais le gameplay totalement inutile et ne s'intégrant pas du tout dans l'univers d'Assassin's Creed. Heureusement que ces passages ne sont pas nombreux, et assez rapide a faire.

Le trophée platine.


Le platine de Revelation est bien plus simple a obtenir que celui de Brotherhood. Principalement pour les trophées multijoueurs. Ils existent bien, mais sont nettement moins infaisables. Déjà concernant le niveau à atteindre. Plus besoin d'arriver au niveau maximum. Le niveau 20 suffit. Si certains trophées demande une certaine maîtrise technique des stratégies multijoueurs, ils ne sont en rien insurmontables. Concernant le mode solo, vous devrez faire chaque séquences principales avec 100% de synchronisation. Loin d'être difficile, cela demandera seulement du temps pour bien planifier vos mouvement et vos assassinats. Pour le reste, la routine. Trouver toutes les pages de livres, toutes les plumes, bref, bouclez le jeu a 100%. Acheter tous les livres disponibles auprès des marchands vous demandera du temps car certains sont très onéreux. Enfin, les trophées un peu plus difficiles comme tuer 5 gardes en 5 secondes avec vos lames secrètes demandera peut être quelques essais, mais encore une fois, rien qui ne présente une difficulté insurmontable.

Note et résumé.


Bon, même si il y a beaucoup de points approximatifs, ou même certains mauvais, ce jeu reste quand même un héritier de la série des Assassin's Creed. En ce sens, même s'il n'est pas au sommet de l'évolution des créations d'Ubisoft, il reste toutes fois un petit bijou très sympathique. Comme dit en début de review, il est vrai qu'on tire un peu sur la corde, mais cet opus permet de terminer avec brio les histoires d'Altaïr et d'Ezio. En terminant le jeu, on aura même un petit pincement au coeur en sachant que l'on ne jouera plus jamais avec Ezio. Et même Altaïr qui est nettement moins enjoleur, mais tout aussi attachant dans son sérieux sera une sérieuse perte pour les fans du premier instant. On sera heureux d'évoluer à Constantinoples, et parader dans les rues de la ville en portant l'armure légendaire du jeu, qui est somptueuse, procure un plaisir intense et une grande satisfaction. Pour conclure, même s'il n'est pas aussi bon, d'un point de vue solo, que Brotherhood, Assassin's Creed Revelation reste un excellent jeu dans son genre, qui perdure avec honneur la lignée des Assassins. Je lui attribuerais donc la note de :

7/10


Synopsis.


Juste après être sorti de la salle secrète du Vatican, le maître assassin Ezio Auditore da Firenze rejoint son oncle Mario et part pour Monterioggioni. Peu après les troupes de Cesare Borgia assiègent la ville. Ezio prends la fuite et se rends alors à Romes pour y retrouver son ami Machiavelli. Dans sa quête de vengeance, Ezio va refonder la confrérie des assassins, et lui redonner la puissance de l'époque d'Altaïr. Il va découvrir peu à peu les secrets que cachent les templiers, et la famille Borgia. Ces fragments d'histoire seront comme toujours vécu par Desmond Miles, descendant d'Ezio, par l'intermédiaire d'une machine appelée Animus qui permet de fouiller dans la mémoire enfermée dans notre ADN.

L'avis de Meska.


Voila donc le troisième jeu de la série des Assassin's Creed. Ubisoft nous donne chaque fois un opus meilleur que le précédant. Brotherhood n'est pas le troisième opus de la saga Assassin's Creed, puisque chaque changement d'opus implique un changement de protagoniste. Nous avons la un spin off d'Assassin's Creed II. On prends les mêmes personnages, et on prolonge l'histoire. Ezio étant un personnage particulièrement charismatiques qui nous avait tant séduit dans l'épisode précédant qu'on le retrouve ici avec un grand plaisir. On replonge directement, et sans transitions, dans la guerre entre Auditore et Borgia, et le conflit de niveau supérieur entre Assassins et Templiers. Le contexte change, et cette fois c'est dans la belle ville de Romes que vous allez évoluer. Comme dans l'opus précédant, vous allez pouvoir restaurer les différents magasins, et même acheter les différents monuments de la ville afin de vous assurer un revenu régulier d'argent, qui vous servira à acheter par la suite armes et armures, ainsi que vos réserves de poison et de soins. Le grosse nouveauté viens du fait que vous allez pouvoir recruter des apprentis assassins et les former jusqu'à en faire des partenaires de travail, mais on y reviendra plus tard.

Comme d'habitude, on va voir les différents points du jeu, à commencer par les graphismes. Comme dit plus haut, on se ballade dans Romes. La ville en elle même est superbe, très riche en détails. On prends un grand plaisir à évoluer dans cette grande ville telle qu'elle était en 1500. Tous les bâtiments sont exploitables, et vous allez pouvoir vous adonner à la grimpette partout (sauf les arbres. C'est trop compliqué d'escalader les arbres). Au niveau de la bande son, comme d'habitude, on a des compositions magnifiques qui accompagnent parfaitement les différentes séquences de jeu, et aident à l'immersion. Les rues de Rome sont agitées de mille et un bruits, et les doublages ne changent pas. On retrouve Gilbert Lachance, doubleur de Jonny Deep, pour Ezio, Marc Alphos, ce qui fut un de ses derniers doublages de jeux vidéos, pour l'oncle Mario, et Serge Faliu pour le grand Léonard de Vinci. Comme d'habitude on a certains problèmes de synchronisations a quelques moments, mais ce sont des défauts qui sont noyés dans le reste, et passent facilement inaperçus. Avec une grande licence comme les Assassin's Creed, on peut facilement pardonner les menus défauts que l'on peut rencontrer ici et là.

Concernant le scénario, c'est un peu mitigé. Bien que l'histoire s'intègre très bien dans la continuité du deux, le but du spin off, outre l'aspect commercial, c'est surtout de faire durer le plaisir, et de distiller les éléments de scénario dans le temps, afin de nous tenir accroché à la série. Et ça marche bien. On prends plaisir à retrouver tous les personnages, et à en apprendre plus sur la guerre entre templiers et assassins. D'autant que chaque protagoniste a un charisme incroyable, et qu'on ne se lasse jamais d'entendre les "Prego" ou "Avanti" flagorneur d'Ezio. La durée de vie est, comme dans l'épisode précédant, très satisfaisante. Sans faire l'intégrale du jeu, si vous prenez le temps de flâner un peu et de vous adonner a certaines quêtes secondaires, il vous faudra une bonne vingtaine d'heures, sans compter un superbe mode multijoueur. Ce dernier fonctionne sur le principe du chat et de la souris. Vous êtes sur une carte avec plusieurs autres Assassins. Vous avez une cible, et un autre assassin vous prends en chasse. Vous devrez donc abattre votre cible tout en échappant à votre prédateur. D'autres modes de jeux seront également à votre disposition pour prolonger votre expérience de jeu.

Le gameplay, lui, c'est du bonheur. Conformément à l'évolution du background, Ezio est désormais un maître assassin. Et la maniabilité s'en ressent. Outre les assassinats silencieux dont on a l'habitude a coup de lame secrète ou de couteaux de lancer, nous avons désormais droit aux séries d'assassinat. Une vois que vous venez à bout d'un adversaire, vous pouvez enchaîner en tuant un second puis un troisième, et ce jusqu'à ce qu'il ne reste plus personne qui se dresse devant vous, le tout dans un rendu visuel des plus réussis. Fini les fuites quand on est poursuivi par une dizaine de gardes, désormais, ils ne feront pas le poids face à vous. De plus, comme je l'ai dit, vous avez désormais la possibilité de recruter des apprentis assassins. Vous pourrez alors les envoyer a travers le monde pour divers missions au bénéfice de la confrérie. Ils gagneront alors de l'expérience petit à petit, et monterons en grade afin de devenir maître assassin à leur tour. Vous pourrez les employer lors de vos mission pour qu'ils viennent éliminer des gêneurs, ou lancent un déluge de flèches sur des groupes d'ennemis. Un pur régal, et qui rajoute à la crédibilité. Ezio n'est plus seul pour faire face aux hordes de soldats à la botte des Borgias.

Le trophée platine.


De toute la série, sans doute le plus long à platiner. Comme d'habitude, vous devrez boucler le mode solo à 100%. Faire toutes les missions secondaires, trouver toutes les plumes, tous les drapeaux, toutes les failles de l'animus, jouer dans le présent, bref tout. Vous aurez même quelques trophées assez amusants à faire, comme tuer un garde en utilisant un balais comme arme. Mais comme toujours dans les jeux en monde libre, vous ne rencontrerez aucune difficulté pour les trophées du mode solo. Là où vous aurez plus de mal, c'est pour le multi. Outre le fait que vous devrez monter niveau 50, ce qui, vu le montant d'expérience que vous gagnez par session, prends un temps fou, au moins 40 heures de jeu, certains trophées multijoueur vous demanderons au choix : un talent montueux et une maîtrise parfaite du timing, soit une chance insolente, soit un coup de main de quelques amis pour booster un peu tout ça. Au final, comptez une bonne soixantaine d'heures de jeu, solo et multi compris, pour obtenir le second platine de la série des Assassin's Creed.

Note et résumé.


Ubisoft sais vraiment y faire. Avec la série des Assassin's Creed, chaque épisode gagne en maturité, et apprend des erreurs de son prédécesseur. On aurait pu craindre de Brotherhood que ce ne soit qu'une suite commerciale, n'apportant rien au jeu en matière d'histoire ou d'innovation. Heureusement ce n'est pas le cas. Reprendre les rennes d'un vieil ami, et poursuivre avec lui sa quête nous procure une grande satisfaction. Outre les améliorations du jeu solo, l'arrivée d'un mode multijoueur très bien pensé viens ajouter du cachet à ce titre qui a tout d'un grand. Ubisoft a parlé de prolonger la saga Assassin's Creed sur de nombreux volets, et s'ils tiennent les engagements qu'ils prennent en rendant chaque jeu meilleur que le précédent, on peut s'attendre a des chefs d'oeuvre vidéo ludiques. Certes, comme tous les jeux, les défauts sont présents, mais quand la qualité globale permet d'effacer ces défauts en les noyant dans une mer de points positifs, alors on peut dire que le pari est gagné. C'est le cas d'Assassin's Creed Brotherhood qui mérite bien la très belle note de  :

8/10


Synopsis.


Après l'ordre numéro 66 ordonnant l'extermination des Jedis à travers la galaxie, Dark Vador se rends en personne sur Kashyyyk, la planète d'origine des Wookies, pour exécuter un Jedi reclu. Le seigneur noir des Sith se fait alors désarmer par un bambin. Impressionné par une telle maîtrise de la force, Vador décide de prendre en apprentissage dans le plus grand secret le jeune Galen Marek, rebaptisé Starkiller. Cet apprentissage se fera dans la plus pure tradition Sith de Dark Bane, avec l'aide du Droïde Proxy, dont la mission consiste a tuer son maître Starkiller à la moindre occasion. Ce dernier, une fois adulte sera l'arme secrète du Seigneur Vador, et lui servira d'assassin pour traquer les derniers Jedis de la galaxie. Petit à petit, Starkiller se rendra compte de ce qu'implique vraiment servir le coté obscure de la force et ses représentants.

L'avis de Meska.


Alors là, on a du lourd. A chaque fois que quelqu'un a écrit quelque chose a propos de Star Wars, et a soumis l'idée à Georges Lucas, ce dernier a classé ces écris dans une grande poubelle qu'il a appelé "Univers Étendu", de grande qualité, certes, mais ne faisant officiellement pas parti de l'histoire de Star Wars. Le pouvoir de la force, lui, quand il a été soumis à Lucas, fut officiellement intégré comme épisode à part entière de l'histoire, a ranger entre "La revanche des Sith", et "Un nouvel espoir". Autant dire que c'est du sérieux. Dans ce jeu, on jouera avec Starkiller, l'apprenti de Dark Vador. Sans en connaitre beaucoup sur ce personnage, puisque son passé et ses origines restent très vagues, on apprends rapidement que niveau puissance et maîtrise de la force, il est l'égal de son maître. Fait amusant d'ailleurs, ce personnage s'appelle Starkiller, ce qui devait à l'origine être le nom de Luke et Anakin, et qui fut changé au dernier moment par Lucas, car jugé trop violent. Starkiller est donc un reboot de Skywalker, que ce soit en terme de puissance que de choix. Bien qu'en terme de puissance, Starkiller est vraiment un gros gros bœuf. A se demander même s'il ne dépasse pas la puissance d'Anakin Skywalker lui même. Tout comme les films, dans ce jeu, y a du bon, et y a du moins bon.

Les graphismes sont très bon. Les arrières plans sont magnifiques, les environnements riches, on retrouve des ennemis célèbres comme les rancors, les stormtroopers, les jawas, ainsi que d'autres inédits. On découvre ou redécouvre des lieux ou des planètes variés. On aura même l'occasion de visiter l'estomac d'un terrible Sarlacc. En revanche, le jeu présente d'énormes bugs graphiques, et bugs de collision. A de nombreuses reprises, durant des combats, je me suis retrouvé incrusté dans les décors, et bloqué totalement, sans pouvoir ressortir, ce qui m'a obligé a relancer le niveau depuis le dernier checkpoint, ce qui est vraiment rageant quand on en est a la dernière phase de combat contre un boss. Certains adversaires, une fois morts, se retrouvent a flotter dans les airs, ou à bloquer le passage vers la suite du niveau. Au niveau de la bande son, on retrouve John Williams, de quoi donner la chaire de poule tant ses musiques sont grandioses. Les autres compositions, si elles ne viennent pas du maître, sont sorties du même moule, et donc de même qualité. Les bruitages viennent directement des films, ainsi, on ne sera pas perdus. Au niveau des doublages, pas de grands doubleurs connus a l’exception de Françoise Carol, Lara Croft, et Pierre Tessier, qui double Matt Parkman dans Heroes, John Sheppard de Stargate Atlantis, ou Arthas, dans World of Warcraft.

Au niveau du gameplay, on est confronté au maniement classique d'un Beat'em all. Le système de personnalisation et d'évolution des pouvoirs reste assez intéressant, Cela nous pousse a remplir les objectifs secondaires de chaque niveau pour avoir des points a dépenser. Pour beaucoup, on se contentera du sabre laser pour venir a bout de nos adversaires, mais pour peu qu'on s'y intéresse un peu, le nombre d'enchainements possible est assez conséquent, et permet un rendu magnifique sur les combats. Les gros adversaires comme les rancors, les AT-ST, ou les robots géants, peuvent être achevés dans des QTE de toute beauté où Starkiller dévellope tout son potentiel destructeur. Bémol cependant, dans certaines situation, souvent même, la précision des sauts laisse a désirer, et le manque de perspective peut rapidement vous faire enrager de devoir recommencer dix fois un sauts pour arriver a votre objectif. En terme de durée de vie,  c'est assez relatif. En fait, il faut savoir que tous les niveaux peuvent être traversés en sautant tous les combats, excepté les boss. Donc techniquement, en deux heures, vous pouvez boucler le jeu facilement si vous tracez directement a la fin du niveau en plantant les adversaires sur place. Si vous la faites reglo, en affrontant tous vos adversaires, en faisant les défis et les entrainements, comptez six a huit heures de jeu, en fonction de la difficulté choisie.

Coté scénario, l'histoire s'intègre parfaitement a la saga Star Wars. Bien que l'apprenti puisse paraitre quelques fois surpuissant, on peut expliquer ça par le fait que son maître n'était autre que l'élu en personne, et que son niveau de midicloriens était très élevé. Ceci étant, le pauvre Starkiller n'est malheureusement pas le personnage le plus charismatique que l'on ai vu. Il est un peu plat et on l'aurais certainement aimé plus fougueux, plus coté obscure en fait. A la fin du jeu, on sera confronté a un choix. Suivre le scénario de Lucas, et enchainer merveilleusement avec l'épisode IV, ou bien se lâcher comme des gros porcs et changer toute l'histoire sans vergogne. Les trois DLC existant sont d'ailleurs des reprises précises des films, mais dans une version alternative ou Starkiller est le personnage principale. On aura le plaisir de croiser la route de Luke Skywalker, d'Obi Wan Kennobi, de Bobba Fett ou autre Jabba le Hutt et son animal de compagnie. Ce jeu est en fait un peu comme le jeu vidéo Saw. Il n'est pas indispensable pour comprendre les films, mais en y jouant on apprends un tas d'informations qui facilitent la compréhension des films. Je dirais même que l'idéal, ça serait de regarder les épisodes I, II, et II, puis de faire le pouvoir de la force, puis de regarder les épisodes IV, V, et VI.

Le trophée platine.


Alors là, investissez dans les actions de caféine, parce que pour avoir ce platine là, ça va vous prendre un temps incroyable. Commencez par le plus simple. Faites le jeu en mode guerrier Sith. Durant l'histoire, récupérez tous les holocrons Jedis de chaque niveau. Ils ne sont pas très durs a trouver du moment que vous preniez le temps de bien fouiller. Certains réclameront quelques acrobaties, d'autres des pouvoirs que vous devrez déverrouiller, mais dans l'ensemble ils ne sont pas bien dur a avoir. A la fin du jeu, quand vous serez confronté à un choix, restez sur la plate forme (No Spoil). Cela aura pour effet de bloquer un des trophées. Ce qui vous obligera donc à recommencer une nouvelle partie, en difficulté maître Sith cette fois. Et alors là, accrochez vous à votre slip, parce que la difficulté est vraiment au rendez vous. Une fois de retour au choix, sautez de la plate forme, vous débloquerez ainsi le second trophée associé à la fin. Une fois cela fait, il vous restera certainement les trophées des différentes attaques. Faire un trophée pour avoir tué 100 ennemis avec chaque attaque, c'est bien, ça pousse a la diversité. Mais 500 par attaque, c'est un vrai calvaire. Pour vous faciliter la tache, relancez une nouvelle partie. Durant le prologue, quand vous arriverez sur des ponts de bois, restez là. Des Wookies arriverons à l'infini. Et Vador possède presque toutes les attaques. Restez donc là pendant des heures à faire un génocide de Wookie pour avoir tous les trophées. Ensuite, reprenez votre partie avec Starkiller, et relancez le chapitre 1. Vous avez environ 150 ennemis dans ce niveau. Tuez les donc avec les eclairs de force et le bouclier d'éclairs, et après des heures et des heures, vous aurez enfin le platine. Pour les DLC, les trophées sont très simples à avoir.

Note et résumé.


Star Wars le pouvoir de la force, c'est un très bon jeu. Malheureusement, il est entaché par des petits bugs et un gameplay des fois un peu aléatoire. Ceci étant, il est toujours jouissif d'incarner le méchant. Et pour une fois, pas n'importe quel méchant, un Sith, rien de moins. Les combats a un contre 50 procurent le plaisir de la toute puissance. On en viens presque a vouloir la compatibilité avec le playstation move pour faire les mouvements devant l'écran. (Oui, ça s'appelle Kinect Star Wars). Toujours est il que l'on va rapidement s'immerger dans l'histoire, et même si Starkiller n'est pas très charismatique, on ne peux que s'attacher à lui, et même à son droïde Proxy qui est un personnage important. Bref, malgré quelques incohérences, Le pouvoir de la force est un bon jeu, dans un bon univers, et fera sans aucun doute le bonheur des fans de Star Wars. Il mérite la bonne note de :

6/10